Non mais j’y crois pas, j’y crois pas, j’y crois pas, je vais le tuer ce n’est qu’un sale emmerdeur de première pourquoi il a fait çà ? Il a osé venir dans ma chambre pour chercher quelque chose, j’espère au moins qu’il l’a trouvé vu le bazar qu’il avait mis. Il y avait des fringues partout, fallait dire que mon dressing était presque aussi grand que ma chambre, voir plus peut être, chose que ne m’étonnerais en aucun cas. Si jamais il revenait j’allais tout simplement lui en mettre plein la tête. Je ne supportais pas qu’il aille dans ma chambre quand est-ce qu’il le comprendrait ? Jamais sans aucun doute. « Aly !! » Oui bon d’accord je m’emporte vite, mais c’est ma chambre bordel, pas la mienne qu’il fasse qu’il veulent dans la sienne cela me dérange pas, mais ma chambre. Non, c’est ma pièce, mon espace, ma vie qui est la dedans et non son semblant de vie de crétin. Oui je sais je parler de mon frère comme çà, mais on s’aime comme ceci c’est tout, non en fait je l’aime pas je le hais. Et puis elle faisait quoi elle aussi quand on appelle, on vient normalement non ? En me retournant puisque j’avais entendu des pas, elle était au niveau de la porte, elle regardait l’état de ma chambre. Je savais qu’elle avait souvent eu envie de me prendre mes fringues et puis elle était la seule à y avoir le droit. Puisqu’elle ne savait pas s’habiller, enfin tant que je ne vivais pas ici. Depuis c’est bon elle sait et elle est doué, je crois bien que je lui ait refilé le virus de la mode. Je sais pas pourquoi cette gamine m’avait fait pitié et j’avais décidé d’en faire un double de moi-même et cela avait bien marcher, chose que j’aimais vraiment. J’adorais la voir être horrible avec les autres, alors qu’avant elle était la petite fille parfaite et super gentille, mais j’étais passé par là dommage. Ma mère et son père le voient d’un mauvais œil et moi j’adore avoir une petite sœur avec qui je peux jouer à la poupée. Puisque c’était ce que j’avais fais pendant un petit moment, surtout le temps de lui passer mon goût pour les fringues. « Reste pas plantée là, aide moi cela va pas se ranger tout seul. » Bon d’accord je dois bien le dire je l’avais dis sur un ton froid mais elle commençait à ramasser mes vêtements, pendant que moi je m’occupais des chaussures, non mais il les avaient même déplacer elles. Aucun respect ce mec, enfin de toute manière il ne respectait qu’une personne, Papa, notre cher père, remarque il n’y avait qu’avec lui que nous obéissions alors à la limite c’était logique non de nous retrouver à le respecter.

Une fois fini je la laissais toute seule à la maison, besoin d’être seule moi aussi, je m’étais changée d’ailleurs je portais une robe venant d’une boutique Coco Chanel de Paris. Ce qui me faisait bien sourire puisque c’était femme était l’une des femme que je respectais le plus dans le monde et surtout une femme qui avait du cran, elle avait réussi à se faire un nom dans un monde d’homme. Comment ne pas voir cette femme comme un génie, surtout quand on c’est que c’est l’une des prêtresses de la mode. Gabrielle Chanel dite Coco. Magnifique, sobre, toutes ses créations étaient un art que j’admirais, mais après tout quel créateur je n’admirais pas. Si mon père n’avait pas forcé pour que je fasse les études de gestions qu’il avait décidé, cela m’aurait plus de faire une école de stylisme, et moi aussi me faire un nom parmi les plus grand nom de la mode. Pendant toute ce petit intermède sur la mode, j’étais monté dans ma voiture, cabriolé, Ferrari et noire. Non le rouge ne me vas pas vraiment pour une voiture désolée de vous décevoir. J’avais roulé pendant peu de temps, histoire bouger un petit peu. J’étais allée m’acheter un latte macchiato puis je revenais vers ma voiture puisque je n’avais rien d’autre à faire. Il n’y avait vraiment rien à faire dans cette ville, je ne supportais pas la vie ou tout le monde connaissait tout le monde, c’était pathétique. Je remontais donc dans ma voiture en finissant mon latte macchiato.

Arrivant devant chez moi, je soupirais en voyant que la voiture de mon frère était enfin de retour. C’était bon le match allait commencer et tant mieux sinon je m’ennuierais ici, impossible de trouver meilleur divertissement qu’une engueulade avec mon frère. Finalement si, le sexe, oui le sexe c’était plus divertissant, je peux vous l’assurer. Je descendais donc de ma voiture en prenant mon sac après l’avoir garé à côté de celle d’Aly.

Pour ma part aujourd’hui j’avais eu un réveil assez mouvementé. Tout d’abord «ma « petite sœur », ou plutôt la petit dernière de ma belle famille, bref cette petite gamine la qui m’agace plus que tout, à commencé a faire du bruit devant la porte de ma chambre. Et je déteste quand on me réveille! Encore pus quand c’est quelqu’un que je n’aime pas qui le fait. Sauf que je n’ai pas crier, et oui je sais qu’entre nos deux famille, la provocation est la règle d’or à la maison. Le but, s’embêter les uns les autres, alors si j’avais crié sur cette sale gamine, ses frères et sœur auraient comprit que je n’aimais pas ça et ils en auraient jouer plus souvent. Alors j’ai étouffé ma tête dans mon oreiller quelques instant pour me calmer, avant de me lever. Direction la fenêtre. Et oui quand je me lève j’aime bien directement ouvrir les volets et la fenêtre, prendre un bain de soleil à peine réveillé, j’aime ça…
Une fois que j’avais bien ouvert les yeux, que j’avais un petit sourire aux lèvres en voyant les voisins dans leurs jardin ou se disputer dehors, j’étais sorti de ma chambre pour aller à la cuisine. Il était déjà près de 13 heure quand je m’étais levé, alors j’étais le seul à prendre mon petit déjeuner à cette heure ci mais je m’en moque. A la maison je suis plutôt du genre solitaire. J’ai deux sœurs, mes vraies sœurs mais bon je ne passe pas tout mon temps avec elles, même si je les aime bien, je ne le montre pas, je me montre toujours indifférent de tout. C’est ma façon d’être. Bien que si l’une des deux avait un problème, il est évident que je serais là pour elles…

Bref après mon petit déjeuner express, je monta dans ma chambre prendre des affaires puis hop à la salle de bain. Je suis du genre assez long à me préparer, pire qu’une nana, et oui le temps de prendre ma douche, de m’essuyer, de m’admirer dans le miroir de tous les angles, de me coiffer, de me raser, m’habiller, encore me regarder dans le miroir, me parfumer. Bref je suis long parce que je peux passer de longues minutes devant le miroir à m’admirer tout simplement… Vers les coups de 14h15 j’étais enfin pres et sortit de la salle de bain. Un petit tour sur internent, et puis je décida d’aller faire un tour. D’habitude je vais en voiture, mais aujourd’hui je n’avais rien de prévu alors j’avais envie de faire un tour à pied dehors, les voisins étaient dehors et me saluèrent, par politesse et puisque c’était les « adultes », j’avais marmonné un simple bonjour et j’avais continué de marcher. Sur la route je n’avais croisé personne de mon âge, jusqu’à ce que j’arrive devant chez les De Margerie sur Harbor Street. Là j’aperçu Colombe sortir de sa voiture et aussitôt un sourire amusé me vint aux lèvres. Cette fille je la connais, plutôt bien même, on est toujours près à se faire une vacherie… C’est un petit jeu qui s’est rapidement installé entre nous. Nous couchons parfois ensemble mais le but est ensuite de détruire l’autre, rumeurs, mauvais tours, bref tout est permis pour se mettre la honte l’un à l’autre. Jusqu’à ce que l’un de nous craque sûrement qui sait… En tout cas moi pour l’instant ça m’amuse pas mal, bien que la première fois quand elle a été lancer la rumeur que j’avais eu une panne sexuelle, je n’avais pas rigolé. Mais aujourd’hui oui ça m’amuse parce que j’ai déjà eu ma revanche et c’était très bien comme ça. Après tout la revanche est un plat qui se mange froid, bah moi je l’aime glacial ce plat là, et je crois qu’elle aussi…

Bref je souriais donc et quand je ne fut pas très loin d’elle je pris mon air bien arrogant comme souvent et lui adressa quelques paroles :

« Colombes…Colombes… Étrangement ça me fait plaisir de te voir… Je sens que ma journée va être plus intéressante maintenant que depuis ce matin »

J’avais dis ça ironiquement bien sur, je n’étais pas du genre à complimenter ou dire des gentillesses si facilement, si j’avais dit cela c’était évidemment avec une arrière pensée…