| | | ♣ i know i can't live without you ♣ |  |
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Alexander M. McKinley ALEX ♣ and she offers me a lot of love and affection. • messages : 38
• inscrit(e) le : 02/05/2010
 | | Sujet: ♣ i know i can't live without you ♣ Dim 2 Mai - 23:15 | |
|   s h a w n e e & a l e x a n d e r« D’accord on se voit demain, on a qu’à se retrouver à l’hôpital, on ira déjeuner. » « Oui, merci Alex, à demain. » « A demain. » Alex rangea son téléphone dans sa poche, il avait passé beaucoup de temps à l’hôpital ces derniers jours, de nombreux cas s’étaient présentés et surtout l’un de ses patients ayant besoin d’une transplantation cardiaque voyait son état empirer d’heure en heure, si bien qu’il s’était montré plus présent à l’hôpital que chez lui. Il n’aimait pas vraiment cela, il avait la mauvaise impression de négliger sa femme, ce qu’il ne faisait jamais, où alors lorsqu’il n’avait pas le choix comme dans cette situation. Heureusement les choses allaient en s’améliorant, son patient s’enfonçait mais ce matin un hôpital voisin avait appelé lui annonçant qu’ils avaient un cœur, compatible pour son patient. Ce genre d’occasion ne se présente que très rarement et la transplantation fut faite l’après midi même, Alex alla au bloc pour s’occuper de son patient et un autre médecin l’avait assisté pendant l’opération. Tout c’était très bien passé pour le plus grand bonheur du médecin, et son patient était désormais en salle de réveil. Il avait d’abord décidé de resté là jusqu’à son réveil mais il commençait à se faire tard, l’après midi était vite passé avec toutes ces heures passées au bloc il n’avait pas vu le temps passé. 17 heure et il était fatigué, il avait passé une bonne partie de la nuit ici, il était rentré, avait dormi quatre heures avant de revenir, autant dire que ce n’était pas assez même pour un médecin expérimenté comme lui. Il décida donc de partir, laissant des instructions à l’infirmière de garde et demandant au médecin de service de le tenir informé si quelque chose n’allait pas avec son patient. Alex avait reçu un coup de fil de sa meilleure amie en allant au vestiaire pour récupérer sa veste. Elle n’était pas au meilleur de sa forme ces derniers temps, il comprenait bien sur, et avait proposé un déjeuner afin de lui remonter un peu le moral, d’être là pour elle tout simplement.
Il prit donc sa veste et quitta l’hôpital, prenant sa voiture sur le parking il roula tranquillement à travers les rues de la ville, il s’arrêta en route pour acheter un café, qu’il but en rentrant, il ne voulait pas arrivé fatigué et avec une tête de déterré, il savait que Shawn’ s’inquièterait et ce n’était pas ce qu’il voulait. Il se gara dans l’allée, laissant sa voiture devant le garage et passa ses mains sur son visage pour effacer toute trace de fatigue de son visage. Il était heureux malgré son manque de sommeil, il avait bon espoir pour son patient, et il rentrait enfin chez lui passer un peu de temps avec sa femme. On peut dire que parfois Alex avait du mal à imaginer ce que pouvait vivre son frère et Liv’, pas parce qu’il était insensible, seulement parce qu’entre lui et Shawn’ il n’y avait jamais ce type de problème, ils s’étaient toujours tout dit, et jamais ils n’avaient eu de dispute qui ai duré plus de quelques heures. Il avait de la chance oui et il s’en rendait compte, il avait épousé la femme la plus parfaite qui soit. Il descendit finalement de sa voiture, mettant son gobelet de café dans la poubelle puis se dirigeant vers la porte. Il espérait vraiment que Shawn’ était là, elle lui avait manqué, ils s’étaient vu le matin bien sur mais il était parti avant qu’elle ne se lève et n’était pas là au couché la veille, autant dire qu’il avait été un mauvais mari ces derniers jours. Il poussa la porte de la maison, crochant sa veste dans l’entrée, avant de se diriger vers le salon. Il jeta un coup d’œil à la pièce totalement vide, il ne s’arrêta pas là, regardant le jardin il se dirigea finalement à l’étage. Il arriva assez vite devant la porte de leur chambre et s’adossa à l’encadrement de la porte. Il regardait sa femme en train de ranger quelques affaires dans un placard. Il avait le sourire aux lèvres chaque fois qu’elle était là, c’était plus fort que lui quelque part. Et là là voir s’affairer dans la maison occasionnait un nouveau sourire, il aurait même eu envi de rire en la voyant refermée la porte du placard avec un peu de difficulté.
« Tu sais que je pourrais tromper ma femme pour toi ? » Il sourit à Shawn’ qui s’était retournée en entendant sa voix. S’il y a bien une chose que Alex aimait faire avec sa femme c’était plaisanter. Bien sur jamais il n’irait la tromper, cela ne lui ressemblait pas le moins du monde, et puis il l’aimait trop pour avoir envi d’une autre, c’était ainsi il était amoureux d’elle comme au premier jour et cela ne changerait jamais. Il quitta l’embrasure de la porte pour se diriger vers elle, la prenant dans ses bras il l’embrassa tendrement avant d’enfouir son visage dans le creux de son cou et de sentir son parfum. Oui à ce moment il comprit qu’elle lui avait manqué bien plus qu’il ne l’avait imaginé. « Bonjour… » Il en avait presque oublier les bonnes manières, se redressant il lui adressa un sourire avant de la libérer de son étreinte, ne s’écartant pas vraiment pour autant. |
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Shawnee L. McKinley NEW MEMBER• messages : 24
• inscrit(e) le : 02/05/2010
| | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ Lun 3 Mai - 0:22 | |
| La journée au MusicStore avait été plutôt calme contrairement à l'accoutumée. J'étais habituée à voir de nombreux clients dans mon magasin afin de trouver le disque qu'ils voulaient, si bien que d'ordinaire je n'avais pas une minute à moi. Je n'avais plus de vendeurs désormais, le dernier en date étant partie parce qu'il ne pouvait pas concilier ses études et le magasin, et je devais m'occuper d'aider les clients et d'être à la caisse. Pourtant aujourd'hui, je n'avais eut à peine qu'une dizaine de clients, si bien que j'avais pu me permettre de discuter avec l'un d'entre eux du groupe Abba (mon groupe préféré soit dit en passant), pendant près d'une demi-heure sans qu'aucun autre client ne vienne. Je n'étais pas habituée à voir aussi peu de clients, que je ne savais pas si je devais en être contente, ou si je devais m'en inquiéter. Je ne savais pas si je devais en être contente, parce que j'avais enfin du temps pour souffler et me reposer ou si je devais être inquiète parce que les affaires marchaient moins bien. Mais après tout ce n'était qu'un jour dans l'année, peut être que demain tous mes clients habituels reviendraient, je pensais que je n'avais pas à m'en faire.
Si bien que je décidai de fermer le magasin une heure plus tôt, après tout les clients ne s'étaient pas montrés tout au long de la journée, ils n'allaient pas le faire maintenant. Je décidai donc de rentrer chez moi, où je savais qu'à l'heure qu'il était je ne trouverai pas mon mari. Il est vrai que je ne l'avais pas beaucoup vu ces derniers jours, mais après tout je comprenais qu'avec le patient qu'il avait en ce moment il ait eut envie de travailler. Bien que bien entendu j'aurais été là pour lui s'il avait eut besoin de moi, mais ça bien sûr il le savait, et je n'avais pas besoin de lui rappeler. J'étais certaine qu'il savait que je serais toujours là pour lui, comme je savais que si j'allais mal je pourrai toujours compter sur lui. Je ne m'étais jamais posée de questions avec lui, tout m'avait toujours paru d'une telle évidence. Je lui ait fait confiance dès l'instant où je l'ai rencontré. Et pourtant à l'époque il n'était pas facile de m'apprivoiser. Je vivais encore avec ma mère, et j'avais les bras couverts de bleus (que je tentais de dissimuler tant bien que mal), et autant dire que quand vous avez vécu dix-huit ans de votre vie avec ma mère, vous vous méfiez des autres. Vous vous apprêtez toujours que lorsque vous faites quelque chose de mal, les autres vous frappent, et puis finalement vous vous rendez compte que les autres personnes sont humaines et qu'ils ne sont pas tous comme votre mère.
Mais toute cette vie était désormais très loin de moi, et je n'en parle plus, c'est une période de ma vie que je m'efforce d'oublier. Et Alexander m'y aide plutôt bien, même s'il ne le sait pas forcément.
Pour en revenir à ma journée, une fois être rentrée chez moi, je pris quelque chose à manger dans le placard (simple réflexe), et montai dans la chambre. Ce matin je m'étais dit que dès que je serais rentrée il faudrait que je range la chambre. Je n'étais pas maniaque, mais je n'aimais pas le désordre et voir des affaires qui jonchaient sur le sol ne me plaisait pas trop. C'est pourquoi j'entrepris de tout ranger dans le placard afin que nous ayons une chambre impeccable et que nous puissions dormir en paix (même si je n'étais pas sûre que ces détails dérangeaient autant mon cher mari que moi). Et alors que je finissais de ranger la dernière chemise qui traînait dans notre chambre, et que je refermai tant bien que mal la porte de notre placard, j'entendis la voix d'Alex que je reconnus de suite. Un sourire se forma sur mes lèvres, et je me retournai pour voir enfin Alexander qui se tenait contre l'embrasure de la porte, un sourire sur les lèvres.
Mon sourire s'élargit lorsqu'il me dit qu'il serait prêt à tromper sa femme pour moi « Essaie de tromper ta femme et tu vas voir ce qu'il va t'arriver !». Bien entendu je savais qu'il avait dit ça pour plaisanter, tout comme ma réponse avait été dite sur le ton de l'ironie. Je n'avais jamais pensé qu'Alex puisse un jour me tromper, même si avec lui j'étais du genre jalouse, j'avais confiance en lui. J'espérais que lorsqu'il en aurait marre de moi (même si j'espérais aussi que ce jour n'arrive jamais), il me le dirait. Je sortis vite ces pensées de ma tête, lorsqu'il se dirigea vers moi et lorsqu'il m'embrassa. J'avais bien l'impression que cela faisait des jours que je ne l'avais pas vu et je réalisai combien il m'avait manqué. Je ne lui rendit pas son bonjour et me contentai de lui dire « Tu m'as manqué tu sais.». A m'entendre dire ça, on aurait pu croire que cela faisait des semaines voir des mois que nous étions séparés, et bien non. Mais je ne supportais pas de rester éloigner de lui trop longtemps même après neuf ans passés à ses cotés.
Il relâcha alors son étreinte en restant tout de même près de moi. Je lui rendis son sourire, seulement je l'attirai de nouveau à moi, et l'embrassai de nouveau comme il l'avait fait auparavant
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Alexander M. McKinley ALEX ♣ and she offers me a lot of love and affection. • messages : 38
• inscrit(e) le : 02/05/2010
| | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ Mar 4 Mai - 22:09 | |
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Certes Alexander était marié depuis plusieurs années maintenant, et cela faisait neuf ans maintenant qu’il était avec Shawnee, quelque part leur couple aurait pu fléchir, ils auraient pu cessé de s’aimer il y a bien longtemps. D’ailleurs lorsqu’ils s’étaient mis ensemble, tout le monde penser que cela ne durerait pas, ils pensaient que ce n’était qu’une amourette, que jamais cela ne fonctionnerait réellement, pas très longtemps en tout cas. Et pourtant, Alexander et Shawnee leur avaient prouvé le contraire. Alexander le savait lui, le jour où il avait vu cette magnifique jeune femme pour la première fois, il avait su qu’un jour elle serait Madame McKinley, il en était certain. Et il avait vu juste, il avait eu une chance folle, il avait trouvé son âme sœur, il avait aimé cette femme dès le premier instant, et comble du bonheur elle aussi. Beaucoup d’histoires finissent avant d’avoir commencé, l’un tombe amoureux, a un véritable coup de foudre, mais l’autre ne répond pas à ses sentiments. Mais pour eux cela avait été différent, ils s’étaient trouvé, et lorsqu’Alexander avait demandé Shawnee en mariage il savait très bien que c’était là la meilleure chose qui lui arriverait jamais. Sa famille l’avait compris, avec le temps chacun avait réalisé que leur amour n’avait rien de passager, que c’était cet amour dont on parle dans les livres, cet amour avec un grand A. La première personne à l’avoir compris fut sa sœur, parce qu’à elle il pouvait tout dire, et il lui avait confié dès le départ ce qu’il ressentait pour Shawnee, elle le connaissait tellement bien qu’elle lui avait répondu qu’elle allait gagné son temps à la considérer d’ores et déjà comme sa belle sœur, venant d’elle, cela voulait tout dire. Au contraire des autres, elle avait bel et bien vu ce que Alexander voyait, que ce serait cette femme et aucune autre.
« Essaie de tromper ta femme et tu vas voir ce qu'il va t'arriver ! » Alexander lui sourit un peu plus, bien sur elle n’était pas sérieuse, elle entrait dans son jeu, prenant le pli de rajouter à sa plaisanterie. Jamais Alex ne penserait à tromper sa femme, tout d’abord parce qu’il avait fais le vœux de n’être qu’avec elle et cela jusqu’à la fin de sa vie mais aussi et surtout parce que lorsqu’on aime comme il l’aime on ne peut décemment pas penser aux autres femmes, elles paraissent bien fades. Enfin, sa femme lui avait manqué, il le savait déjà cela, rien qu’en pensant à elle à l’hôpital il s’en était rendu compte, mais de la voir était d’autant plus révélateur, il se rendait compte que passer autant de temps sans elle n’était pas sain pour lui. Peut être le fait de ne pas pouvoir se passer d’elle l’était encore moins, mais il s’en fichait pas mal, il avait besoin d’elle, il en était conscient et cela ne le dérangeait pas le moins du monde. « Tu m'as manqué tu sais. » Cela avait quelque chose de cruel, elle me brisait le cœur quand je l’entendais dire ce genre de chose, cela me renvoyait ma négligence en pleine figure, ce n’était pas son intention et je le savais parfaitement bien, mais je l’avais négligé ces derniers jours c’était un fait et je n’aimais pas ça. Je n’eus pas le temps de réellement culpabiliser qu’elle m’embrassait à son tour, je passais mes bras autour de sa taille, bien décidé cette fois à ne plus la laisser m’échapper. Je répondais à son baiser, avant de la regarder dans les yeux. « Hum… si tu m’accueille comme ça chaque soir je vais rentrer de plus en plus tôt. » Alex sourit à sa femme, il était heureux de la revoir, il n’avait pas vraiment pu profiter d’elle ces derniers jours. Mais comme chaque fois qu’il la voyait il avait cette affreuse impression, celle que quelque chose n’allait pas, que quelque chose clochait, dans ces moments là il essayait de ne pas trop y penser, il se disait que si c’était le cas elle lui parlerait. Pourtant ces derniers temps il y pensait énormément, se demandant parfois si cela venait de lui. « Alors, comment c’est passé ta journée ? »
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Shawnee L. McKinley NEW MEMBER• messages : 24
• inscrit(e) le : 02/05/2010
| | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ Mer 5 Mai - 14:54 | |
| J'avais toujours décrété que j'étais la femme la plus chanceuse qui soit d'avoir Alexander à mes côtés. Il était ce qui était arrivé de mieux dans ma vie, et s'il n'avait pas été là je ne sais pas ce que je serais devenue. Je n'aurais sans doute jamais eut la force de terminer mes études et je serais sûrement devenir caissière dans un supermarché. Quand il est là j'ai l'impression que tout est possible, et tout me paraît plus beau. C'est stupide je sais, mais c'est comme ça.
Je n'eus même pas le temps de penser à tout cela, qu'il passait ses bras autour de ma taille et avant qu'il ne m'embrasse lui aussi. Lorsqu'il m'embrassait j'avais toujours eut l'impression que le temps se figeait.
Puis je l'entendis dire que si je l'accueillais tous les soirs comme cela, il rentrerait de plus en plus tôt. Avant de lui répondre j'émis un léger rire. « Et tes patients alors tu n'y penses pas !». Bien entendu j'avais dit ça sur le ton de la plaisanterie, comme lui l'avait fait auparavant.
Je reconnus alors l'air soucieux qui venait de s'emparer de son visage, il ne s'en rendait peut être pas compte, mais au fil des années j'avais appris à reconnaître chaque expression sur son visage. Je ne savais pas s'il savait que je lui cachais quelque chose, ce qui à vrai dire ne m'étonnerait guère, je ne lui avait jamais rien caché, je lui avais toujours tout dit. Il devait sûrement sentir que quelque chose n'allait pas, seulement je n'étais pas prête à lui en parler. Ou bien peut être était-il tout simplement inquiet à propos de son patient. « C'était plutôt calme aujourd'hui à la boutique ! Et toi comment va ton patient ? ».
J'espérais qu'il allait mieux, je ne le connaissais pas, mais comme tout médecin Alex a besoin de voir que ses patients sont en bonne santé. Je ne pensais pas que son état ait empiré sinon Alex aurait eut une mine bien pire que celle qu'il avait là. Ce qui me laissait la première possibilité, il savait que je lui cachais quelque chose.
Si je ne voulais pas lui en parler c'est que je ne savais pas comment il réagirait. Lui et moi n'avions jamais abordé la question des enfants, et il m'était impossible de savoir si un jour il voulait que nous ayons des enfants. Je ne savais réellement pourquoi, mais l'envie d'avoir un enfant se faisait omniprésente dans ma tête. En réalité, ce n'est pas que je voulais avoir un enfant, un enfant dont vous pouvez choisir le père dans un catalogue. Je voulais que nous ayons un enfant, un enfant qui soit un mélange de nous deux, la naissance de notre amour. Ça pouvait paraître ridicule, mais c'était ce que je désirais de plus en ce moment. Et puis il faut dire qu'avec mon anniversaire la semaine dernière, ça n'avait pas arrangé les choses. J'avais pensé que j'étais heureuse maintenant d'avoir une famille avec qui le fêter, et ça m'avait aussi rappelé mon enfance. Cette enfance que je n'avais jamais eut. Et je crois que j'avais envie qu'un autre enfant ait tout l'amour dont mes parents m'avaient privé, j'avais envie de ça. Cela pouvait paraître dérisoire, mais quand à sept ans vous saviez déjà vous faire à manger, ça avait de l'importance.
Alors oui bien sûr j'aurais pu lui dire tout ça, mais je ne savais pas comment le faire, et surtout je savais que si je lui disais, quelque part il se sentirait obligé. Et je ne voulais pas avoir un enfant parce que je l'avais décidé, je voulais que nous ayons un enfant parce que nous le voulions.
Au lieu de penser à tout cela, je l'embrassai une nouvelle fois. Je lui souris une nouvelle fois, et déposai un léger baiser sur sa joue avant de poser ma tête sur ton torse. Je ne me sentais jamais autant en sécurité que lorsque j'étais avec lui, et j'étais vraiment heureuse qu'il soit là.
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Alexander M. McKinley ALEX ♣ and she offers me a lot of love and affection. • messages : 38
• inscrit(e) le : 02/05/2010
| | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ Mer 5 Mai - 20:40 | |
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Il arrivait très souvent à Alexander de repenser à ses patients une fois à la maison. Pourquoi ? Parce qu’il avait la chance de rentrer chez lui, de retrouver sa femme, de sentir que quoi qu’il arrive pendant ses journées, il pourrait toujours compter sur elle une fois rentré. Qu’il avait chez lui la plus merveilleuse des femmes qui l’attendait, que son sourire avait le pouvoir de lui faire oublier tout ce qui pouvait être difficile dans ce monde. Oui il y pensait au travail, il y pensait chaque fois qu’un père de famille arrivait à l’hôpital, chaque fois qu’un enfant devait être soigné, Alexander se disait que chacun devait avoir une famille, une personne quelque part qui les attendait, pour qui leur vie était des plus importantes. C’est pour cela qu’il se donnait toujours à fond, parce qu’au fond Alex se disait que cela pourrait être lui, ou une personne qu’il aimait, et c’est pour cela qu’il ne pouvait concevoir de perdre une vie en tant que médecin. Toujours est-il qu’une fois à la maison, Alexander tentait de laisser son travail derrière moi, bien sur ce n’était pas toujours facile mais il tentait de le faire de son mieux, sinon il ne pourrait sans doute pas avoir la paix. « Et tes patients alors tu n'y penses pas ! » Alexander riait légèrement, c’est vrai que certains seraient embêtés de le voir partir plus tôt chaque soir, mais bon ils s’y feraient, de toute façon ce n’était pas réellement envisageable, son statut de médecin ne lui laissait pas vraiment le choix de ses horaires, cela se fait plutôt en fonction du travail qui se présente.
« Mes patients ? Ah oui j’avais presque oublié… » Il sourit à sa femme, il plaisantait bien sur, même s’il arrivait à mettre son travail de côté lorsqu’il était chez lui, il n’arrêtait jamais vraiment d’y penser, parfois même certaines de ses meilleures idées pour ses patients lui venaient une fois rentré à la maison. Alexander vit malgré tout cela que sa femme avait remarqué son changement d’humeur et il se reprit bien vite, la dernière chose qu’il voulait était l’inquiéter, elle n’avait pas besoin de cela après tout. Chaque fois qu’il se sentait inquiet ou préoccupé il s’arrangerait pour ne pas le montrer une fois chez lui, bien sur parfois il avait besoin de parler et venait se confier à sa femme, mais il y avait aussi ces jours où il voulait la protéger de tout ce qu’il pouvait avoir en tête, qu’il ne voulait pas lui donner de soucis, parce qu’elle en avait déjà bien assez eu par le passé. « C'était plutôt calme aujourd'hui à la boutique ! Et toi comment va ton patient ? » Alexander se demandait parfois si sa femme s’épanouissait vraiment dans son travail, son plus grand bonheur était de la voir réaliser ses rêves tout simplement, mais il était passé la voir une fois au Music Store et il avait pu voir qu’elle aimait cela, même s’il y avait des jours avec et des jours sans comme dans tous les métiers d’ailleurs, même un médecin peut avoir une journée creuse d’ailleurs Alexander préférait cela à des tas de cas que l’on a pas vraiment le temps de soigner comme on le devrait, enfin médecin est surement le seul métier où l’on est heureux de ne pas voir qui que ce soit se présenter. « Oh, cela ne fait pas de mal de temps en temps après tout, tu as pu rentrer plus tôt et voir ton petit mari après tout. » Alexander sourit à se femme, cherchant à lui prouver qu’une journée calme était finalement bonne à prendre et que cela avait ses avantages. « Mon patient va mieux, du moins l’opération c’est bien passée, j’espère qu’il se réveillera dans la nuit du moins… » Alex fronça légèrement les sourcils, revoyant dans sa mémoire le traitement qu’il avait prescris avant son départ, se rappelant avec soulagement qu’il avait bien donné ses indications. Il se reprit et leva légèrement les yeux au ciel, serrant un peu plus sa femme contre lui. « Désolé mon ange, ne parlons pas travail tu veux ? » Alex voulait profiter de cette soirée de libre, surtout qu’il allait pouvoir profiter de Shawnee comme il aurait aimé pouvoir le faire ses derniers jours. Alex voulait tout simplement profiter de son bonheur, mais il vit bien que quelque chose était venu préoccuper sa femme, il le voyait dans ses yeux, et il espérait vraiment que cela n’était pas du à son comportement.
« Tout va bien mon cœur ? Tu as l’air préoccupée ? » Alex regardait sa femme et celle-ci l’embrassa avant de se blottir dans ses bras. Il ferma les yeux et sentit le parfum de sa femme l’envahir. Il ne passerait plus autant de temps loin d’elle c’était certain, en tout cas tant qu’il pourrait l’éviter, car une chose était certaine il avait peur depuis un moment qu’un jour elle lui reproche son absence, et il ne le supporterait pas.
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Shawnee L. McKinley NEW MEMBER• messages : 24
• inscrit(e) le : 02/05/2010
| | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ Jeu 6 Mai - 15:44 | |
| En entendant sa réponse comme quoi cela ne faisait pas de mal de temps en temps d'avoir une journée calme, et que comme cela j'avais pu rentrer pour le voir, me fit sourire. J'avais déjà eut cette conviction lorsque je l'avait eut, je m'étais dit qu'après tout j'avais pu le voir et cela allait me permettre de passer du temps avec lui. Chose que nous n'avions pas pu faire ces derniers jours. Bien sûr il m'avait manqué, mais je ne voulais pas qu'il culpabilise à cause de cela. Il sauvait des vies, et on ne joue pas avec la vie des gens, alors oui bien entendu que je ne lui en voulait pas de passer du temps à l'hôpital. S'il avait été caissier je ne dis, mais là tout est différent. Vous savez des fois je me dis que mon travail est ridicule à côté de celui de mon mari. Lui il passe sa journée à sauver des vies, et moi je passe ma journée à vendre des disques. Assez ridicule je dois dire. Mais je me suis toujours plu dans mon métier, et même si parfois je me dis que mon métier est insignifiant comme je viens de le faire, je ne voudrais en changer pour rien au monde. « Et encore une vie de sauvée grâce à mon cher mari !», lui dis-je en entendant sa réponse à ma question. Je ne savais pas s'il considérait réellement que tout ça était grâce à lui, mais c'était ce que je pensais. Un vrai héros. En tout cas j'étais heureuse que son patient aille mieux.
Je souris une nouvelle fois en entendant sa remarque et lui dit « Avec plaisir !». Non pas que cela me dérangeait quand il parlait de sa journée, bien au contraire. Ou que je n'aimais pas parler de mon métier (parce que j'adore parler de musique), seulement je crois que lui comme moi avions envie de profiter de cette soirée, où nous étions enfin tous les deux.
Je poussais un soupir en l'entendant me demandait si tout allait bien. Ainsi il avait remarqué, enfin je m'en doutais me direz-vous. Je ne savais pas s'il fallait que je lui dise tout. Je ne savais pas comment le faire ,et surtout je ne savais pas comment il allait réagir, et je ne voulais pas que cela crée une dispute entre nous. En ce moment je n'avais vraiment pas envie d'une dispute avec lui, j'avais simplement envie de passer des moments tranquilles avec lui. Seulement je ne voulais pas qu'il passe que je n'allais pas bien, ou qu'il avait fait quelque chose de mal. Je lui déposai alors un léger baiser sur la joue et lui dit « Non tout va bien c'est juste que ...». A ce moment là j'avais vraiment envie de lui dire, mais les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Et tout le courage que j'avais pu éprouvé auparavant, craignant qu'il pense que quelque chose n'allait pas , s'était envolé. Cependant il fallait que je termine ma phrase, je ne pouvais pas laisser ma phrase sans fin. Seulement je ne savais pas quoi lui dire, je n'avais pas le temps d'inventer un mensonge en si peu de temps (surtout que j'étais une très mauvaise menteuse, spécialement quand mon interlocuteur se trouvait être mon mari). « Non laisse tomber, c'est rien.». Bien sûr il allait me demander ce qu'il y avait, je le savais et il ne lâcherait sûrement pas avant que je lui ai dit ce qu'il se passait mais d'ici là j'avais le temps d'inventer un mensonge potable. Je détestais lui mentir, je détestais ça presque autant que de rester trop longtemps séparée de lui. Mais j'étais obligée, je le faisais en quelque sorte pour le bien de notre couple. Je savais qu'à partir du moment où je lui dirais que je voulais un enfant, tout pouvait changer entre nous. Et je voulais par dessus tout que nous soyons heureux tous les deux, et ce désir là était plus fort que celui d'avoir un enfant. Même si je savais qu'il me trotterait encore longtemps dans la tête.
Cependant je savais que même en inventant un mensonge potable, il allait voir que j'étais toujours préoccupée. Et j'avais peur qu'il pense que je ne l'aimais plus, ou bien qu'il avait fait quelque chose qui m'avait contrarié. Je ne voulais pas, et je ne savais pas quoi faire. Il fallait que je prenne une décision, c'était peut être l'occasion idéale de lui dire, mais cela allait peut être venir gâcher notre soirée. Sans m'en rendre compte, je pianotais avec mes doigts sur ma jambe droite. J'avais toujours fait ça quand j'étais nerveuse, je savais qu'il allait l'avoir remarqué, et qu'il allait aussi falloir que je lui dise quelque chose. Je préférais me lancer maintenant plutôt que d'attendre plus longtemps. Je le regardais alors dans les yeux et lui dit : « Je voudrais que ... ». Encore une fois les mots ne voulaient pas sortir. Seulement cette fois-ci je savais que j'allais lui dire, je pris une grande inspiration et lui dit tout d'un trait « Je voudrais qu'on ait un enfant». Voilà je lui avait dit, c'était peut être dit de manière trop brutale, mais au moins il savait ce que j'avais eut dans la tête ces dernières semaines, et même s'il devait me dire qu'il ne voulait pas d'enfants, je n'aurais plus ce poids sur la conscience.
Je le regardais toujours dans les yeux, en attendant une réponse de sa part, je ne savais pas ce qu'il allait dire. Quoi qu'il dirait je crois que je me contenterais, même si c'était un refus catégorique, enfin je crois. |
| | | | | | Sujet: Re: ♣ i know i can't live without you ♣ | |
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